October 04, 2017

Le Figaro: Le Liban en maisons d'hôtes

LeFigaro.fr Ce pays n'est pas que fête et paillettes, ou guerre et souffrance : on trouve au-delà de Beyrouth des havres de beauté, où l'hospitalité libanaise commence trouver ses marques. Une autre manière de découvrir le pays des cèdres, des grottes et des ruines romaines.

Guesthouses in Lebanon

A l'heure zénithale, par une chaleur accablante, la poussière de la ville et la violence blanche du soleil rapetissent les colonnades de 20 mètres de haut, les plus hautes de l'Empire romain. Mais, aux petites heures du matin, ou à l'approche du crépuscule, quand le silence retombe, quand les klaxons s'espacent et qu'on entend plus qu'un aboiement perdu dans les faubourgs,le site s'ouvre comme un poème virgilien qui célébrerait la toute-puissance de Rome.

Nous sommes à 100 kilomètres de la frontière syrienne. Si près d'une guerre civile aux proportions cataclysmiques dont on n'entend même pas la rumeur. Et c'est là que se dressent les ruines monumentales de la cité du Soleil, dédiée au roi des dieux. Ce site légendaire n'est pas, comme Palmyre, une cité solitaire au milieu d'un désert. Il n'émerge pas des sables comme un mirage archéologique caché sur les routes de l'Orient. Autour de Baalbek, la ville fait son tapage.

On voit des mosquées chiites, sunnites et des églises chrétiennes. Chacun manifeste sa présence, notamment les chiites, qui rendent un culte voyant à un descendant d'Ali. Cette grandeur romaine, vouée à des dieux païens depuis longtemps délaissés, n'est qu'une note en bas de page dans la vie quotidienne d'une population sédentarisée depuis des siècles. Les rares touristes qui vont jusqu'à Baalbek n'y dorment pas. Ils ont peur. Même les habitants de Beyrouth ne s'y rendent plus.

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